N°107
édition du 22 mai 2015
La Ligue de l'enseignement, l’Union française des œuvres laïques d'éducation physique (Ufolep) et l'Union sportive de l'enseignement du premier degré (Usep), organisent la première Université européenne du sport à l'Université de Strasbourg du 8 au 10 juillet 2015.
L’enjeu de ce rassemblement est de construire avec les acteurs concernés, une nouvelle culture sportive pour en faciliter l’accès à tous les publics et en partager les bienfaits. Trois thèmes majeurs et transversaux, une variété de présentations, des conférences techniques et théoriques pointues, des débats mais aussi des ateliers animés permettront d’étudier plus profondément :
Cette conférence européenne est conseillée aux acteurs du sport, à savoir les responsables de son développement mais aussi ceux qui utilisent le sport comme outil, qui cherchent à mutualiser leurs compétences afin de proposer des activités sportives accessibles à tous les publics.
Les frais des participants qui s’élèvent à 200 euros, comprennent le droit d’inscription aux conférences et débats mais aussi aux ateliers, les cocktails déjeunatoires (du jeudi et du vendredi), les collations, les tickets de transports en communs valable pour trois jours, les actes, et le dossier pédagogique. Ces frais sont réduits à 30 euros pour les étudiants.
L’Institut de développement et d’innovation pédagogique (Idip) organise sa première université d’été sur le thème du décloisonnement les 1er, 2 et 3 juillet 2015 au Palais universitaire. Cet événement s'adresse à tous les membres de la communauté universitaire et à toute personne intéressée par cette thématique.
Ces trois journées sont conçues comme un voyage parsemé d’ateliers, de conférences mais aussi d’activités d’éveil et d’expérimentation, ainsi que de moments festifs. En favorisant le partage et les rencontres, dans la convivialité, ce programme est une invitation à explorer au delà des frontières connues. Les participants seront amenés à questionner, ébranler, abattre les cloisons des disciplines, des identités, des habitudes pédagogiques ou encore de l'espace et du temps. Et si innover, consistait aussi à faire acte de déconstruction pour mieux faire éclore des solutions nouvelles et libérer la créativité de chacun ? C'est un véritable parcours d’apprentissage du décloisonnement que l'Idip a concocté et qui peut être suivi dans sa totalité ou par étapes selon les envies et les disponibilités.
Pour cette première édition, tous les frais sont pris en charge dans le cadre de l'Initiative d'excellence du programme Investissements d'avenir. Les inscriptions sont ouvertes dès maintenant sur le site de l’Idip.
Pour la septième année consécutive, le Centre d'études internationales de la propriété intellectuelle (Ceipi) de l'Université de Strasbourg organise une université d'été sur la propriété intellectuelle en Europe. Les cours auront lieu du 2 au 10 juillet 2015.
Ce cours a pour ambition d'apporter une vue d'ensemble à la fois universitaire et pratique des aspects de propriété intellectuelle liés au système légal de l'Union européenne, ainsi que d'apporter des idées concrètes sur le contentieux des brevets en Europe. Cette formation se destine essentiellement aux étudiants et praticiens désireux d'acquérir les bases du droit européen de la propriété intellectuelle.
Les intervenants ont été choisis parmi les enseignants du Ceipi et les spécialistes de la propriété intellectuelle incluant des universitaires, des praticiens spécialisés et des représentants des offices.
La Faculté de droit, la Fédération de recherche L’Europe en mutation et l’école doctorale 101 de l’Université de Strasbourg organisent une école d’été intitulée « Le rapport d’autorité » du 31 août au 5 septembre 2015.
Aujourd’hui, l’autorité est discutée, mise en cause ; elle paraît soit excessive, soit absente, la confiance dans l’autorité n’est plus acquise, elle doit constamment être justifiée, et démontrer qu’elle est efficace et juste. Désormais, « l’autorité repose moins sur les hiérarchies statutaires ; son exercice s’écarte du modèle de l’imposition de la norme ; il est surtout fait aujourd’hui de négociations et d’appel à l’autorégulation ». Dès lors, la contestation porte-t-elle réellement sur l’autorité dont la re-légitimation serait en conséquence permanente ? Les mutations n’affecteraient-elles pas davantage les fondements du lien de soumission qu’elle suppose, les modalités par lesquelles elle s’exprime ? Sous l’effet des bouleversements du vivre ensemble, de l’émergence de la société participative, de nouveaux droits, des changements qui affectent l’organisation sociale et les institutions et, partant, la complexité des réponses à apporter, le rapport d’autorité ne doit-il pas être revisité, déconstruit, repensé dans sa création, ses limites, sa justification ?
L’ambition de cette école d’été est de réfléchir à ce questionnement à partir d’une pluralité de points de vue juridiques. Les enseignements dispensés auront d’abord pour objet de cerner la notion d’autorité dans ses fondements historiques, puis d’étudier le rapport d’autorité à la norme, au juge, au contrat, aux institutions et de manière totalement originale, aux nouvelles technologies.
Cette formation s'adresse à un groupe de 25 doctorants dont dix issus d'universités étrangères.
L’École doctorale 101, la Fédération de recherche L’Europe en mutation et l'Association des doctorants et jeunes docteurs en droit, histoire et sciences politiques de l’Université́ de Strasbourg (Dehspus) organisent la troisième édition du colloque des doctorants et jeunes docteurs de l’ED 101 le 11 décembre 2015 au Nouveau Patio.
Pour la troisième édition du colloque, le comité scientifique propose de réfléchir sur la notion de sécurité. Préoccupation vivace des sociétés contemporaines, omniprésente dans les médias et sur la scène politique, la thématique de la sécurité présente une dimension d’actualité certaine. Il apparaît dès lors opportun pour les jeunes chercheurs de s’y intéresser.
Les propositions de communication (environ 4 000 signes en format word ou PDF + bibliographie), accompagnées d’un CV, doivent impérativement être adressées avant le mercredi 10 juin 2015 par courriel.
L'Université franco-allemande a ouvert les appels à propositions 2016-2017 pour les actions suivantes :
Vous pouvez bénéficier de rencontres préparatoires pour les montage de ces actions (appel permanent) en déposant une demande au plus tard un mois avant la rencontre (2 500 euros).
Pour le montage de votre candidature, contacter dès que possible le Pôle unique d'ingénierie. Joern Pütz, vice-président délégué aux relations franco-allemandes, est également à votre disposition pour toute question de montage et conseils politiques et pédagogiques.
Deux nouveaux ouvrages et un nouveau numéro de la revue Les Cahiers philosophiques de Strasbourg viennent de paraître aux Presses universitaires de Strasbourg.
Renaissances du mystère en Europe fin XIXe siècle - début XXIe siècle sous la direction d'Anne Ducrey et de Tatiana Victoroff
Destin extraordinaire que celui du mystère ! Secret à ses origines, puis extrêmement populaire au Moyen-Âge et de ce fait interdit en France. Quasi oublié dans les siècles qui suivent, toujours repris, souvent trahi, le genre du mystère ressurgit en force à la fin du 19e siècle un peu partout en Europe, et semble toujours bien vivace en ce début du 21e siècle. Mais les spectacles pluriels qu’il désigne, les pratiques théâtrales qu’il implique n’affichent plus qu’un lointain rapport avec les modèles antique et médiéval.
De Dumas à Castellucci, de Lorca à Pommerat, de Claudel à Dario Fo, de Barnes à Tabori, quel sens faut-il donc donner au mot mystère ? Les formes modernes qui se développent depuis la fin du 19e siècle relèvent-elles du genre du mystère ? Peut-on encore parler de « genre » ?
Il manquait une étude générale sur les formes modernes, voire contemporaines, du mystère en Europe. C’est désormais chose faite. Des chercheurs français et étrangers issus de plusieurs disciplines, des praticiens du théâtre, des romanciers se sont attachés à comprendre la pérennité du mystère jusqu’à nos jours, ses déclinaisons et réinvestissements, les nouveaux enjeux que lui confère la modernité.
Anne Ducrey est maître de conférences en littérature générale et comparée à l’Université Paris-Sorbonne et Tatiana Victoroff est maître de conférences en littérature comparée à l’Université de Strasbourg (Centre de recherche Europe des Lettres).
L’investissement éthique, Analyse juridique - Élisabeth Forget
L’investissement éthique est de toute évidence devenu un sujet d’actualité incontournable. Confessionnel, environnemental, ou social, il répond aux interrogations humanistes, écologiques ou encore philanthropiques de certains investisseurs, particuliers comme institutionnels. Sujet éminemment transdisciplinaire, il lui fallait des fondations juridiques solides et rigoureuses : des mécanismes de contrôle de la conformité éthique doivent être mis en place et des sanctions prononcées en cas de défaut de conformité.
Premier ouvrage juridique de référence sur ce thème, il interpelle le juriste mais aussi le citoyen et le législateur de demain sur la place de l’entreprise dans la société.
Élisabeth Forget, docteur en droit (Université de Strasbourg), est maître de conférences des universités. Elle enrichit son enseignement et sa recherche par sa pratique quotidienne en cabinet d'avocats à Luxembourg au sein du département Investement management.
Les Cahiers philosophiques de Strasbourg n° 37, « Messianisme, souveraineté et sécularisation », sous la direction de Coralie Camilli
Les textes rassemblés dans ce volume s’interrogent à la fois sur les usages multiples de la notion de messianisme – véritable catégorie philosophique qui trouve son origine dans la pensée juive – et sur ses filières conceptuelles modernes : la souveraineté et la sécularisation.
Dans cette perspective, les contributions ici réunies se proposent de mettre en perspective les textes de la tradition juive, leurs interprétations contemporaines et leur impact politique, en convoquant les aspects philosophiques, mais aussi littéraires et psychanalytiques du messianisme et de ses nombreuses ramifications.
L'ouvrage Danse et poésie : le pli du mouvement dans l’écriture. Michaux, Celan, du Bouchet, Noël d'Alice Godfroy vient de paraître. Il est soutenu par le conseil de publication de l’Université de Strasbourg.
Où trouver la danse dans la poésie ? Cette question se pose en termes nouveaux à partir du milieu du 20e siècle : la figure de la danseuse, qui fascinait hier encore, déserte les poèmes à l’endroit paradoxal où ces derniers poursuivent le projet moderne d’une réarticulation de la langue à partir du corps.
Cette étude s’affronte à des poètes – Henri Michaux, Paul Celan, André du Bouchet et Bernard Noël – qui ne parlent plus de la danse. Celle-ci parcourt cependant leurs œuvres. Elle permet de reconnaître, sous le silence thématique qui lui est paradoxalement attaché, la quête d’une forme de convergence – celle de la poésie, du geste, du mouvement – plus élémentaire.
Alice Godfroy est agrégée de lettres modernes, docteure en littérature comparée et enseignante à l’Université de Strasbourg. Elle mène de front un parcours de danseuse et de pédagogue du mouvement.
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mardi 2 juin midi pour une parution le vendredi 5 juin 2015. Consultez les dates des prochains numéros.
